Mot-clé : alternative

Julie Blanc & Quentin Juhel

*Associé·es pour ce projet au Salon de l’édition alternative en 2017, Julie Blanc et Quentin Juhel ont produit l’édition Code X sous la forme d’un journal.
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FJ : À l’occasion du
Salon de l’édition alternative* à la Gaîté Lyrique en 2017, vous aviez produit ce catalogue avec ces différents projets qui utilisent des types de conception alternatifS et donc vous êtes partis sur des technologies web, quels étaient les avantages et inconvénients de cette pratique ?
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FJ : Pour essayer de rebondir, Quentin, tu trouves des alternatives à chaque fois pour des logiciels propriétaires, ou c’est plus compliqué que ça ? Question très bête , est-ce qu’il y a un équivalent à photoshop, j’imagine que non, faut mixer différents logiciels ?
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QJ : Tout dépend de ta pratique, et dans celle des gens que je côtoie (OSP, Figure libre, Bonjour Monde), ce n’est pas dans l’optique de trouver des alternatives ; c’est plus de trouver des outils qui vont nous déséquilibrer ; de trouver des formes graphiques, dans un cadre de recherche plutôt expérimentale. Ce n’est pas la recherche d’alternatives qui nous motive, ce sont plus les formes, la recherche de scripts etc…
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Après il existe des alternatives, par exemple pour photoshop – dans le cadre du dessin en bitmap, il existe Gimp ou Krit qui n’ont pas la même UI que Photoshop ou Affinity photo – mais qui sont très intéressants, dans le traitement photographique Gimp est très fort.
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JB : Parler d’« alternative », c’est aussi penser en termes de logiciel, et avec le libre, c’est bien plus hybride. Nous pouvons utiliser des logiciels en ligne de commande (sans-interface), être donc plus dans une logique d’outils. Nous sommes plus adaptés au logiciel car l’apprentissage en graphisme passe par les logiciels. Par exemple pour changer le format d’une image, tu peux le faire sur Photoshop, mais en réalité tu peux le faire en ligne de commande, et l’effectuer sur tout un dossier.

Élise Gay & Kevin Donnot (E+K)

KD : La première étape pour nous était d’utiliser le code comme un support d’encodage pour enrichir le contenu. Ce code est invisible, c’est-à-dire c’est un système qui a été utilisé pour automatiser le travail et pour pouvoir créer des mises en forme alternatives.
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KD : C’est plutôt de l’automatisation que j’appellerais technique, pour la mise à jour technique, pour le flux de travail de l’édition. Cela ne l’est pas du tout pour de la création. Dans Coder le Monde, l’édition générative était justement là pour apporter des systèmes de circulation non-linéaire et des systèmes de lecture alternative. Pour ACB et cet outil, c’est purement technique : pour faciliter le flux de travail autour d’un projet. Cela n’a pas d’impact sur la mise en forme, nous aurions très bien pu couler les textes de la même façon sur InDesign, mais nous nous serions coupés de cette possibilité de mise à jour et de publication multi support.

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