3 questions à Leslie David, ancienne étudiante
Quel est votre métier ?
J’en ai plusieurs à la fois, illustratrice, graphiste, designer, mais au final il s’agit du même processus : créer des images ou des objets. Je n’aime pas trop le terme « directrice artistique », je le trouve assez prétentieux.
Dessiniez-vous déjà des ronds et des carrés dans votre tendre enfance ?
Petite je passais des heures à dessiner, bricoler, faire des collages. Je crois que je recopiais ma mère qui faisait la même chose. (J’avais l’agenda le plus beau de tout le collège, du vrai scrapbooking avant l’heure avec paillettes et photos de chats.)
Comment s’est passé la transition école-vie professionnelle?En 4e année j’ai demandé un stage dans une agence et ils m’ont proposé un poste à la place. J’ai hésité quelques jours, mais finalement tout le monde autour de moi était ok pour dire que c’était une très bonne opportunité (enfin, pas tous les profs). Ça s’est donc passé assez simplement, même si je n’étais pas vraiment préparée au monde du travail (en agence surtout). J’avais quand même commencé à bosser en parallèle de mes études, quand j’étais encore à l’école j’avais envoyé un petit portfolio d’illustrations à quelques magazines et j’ai pu faire mes premières commandes en étant encore étudiante. Je recommande vraiment ça à tous les étudiants qui ont envie de développer leur univers (et de se faire une peu d’argent de poche ! J’avais travaillé dans une pizzeria avant ça et c’était moins sympa !) ça m’a beaucoup appris d’avoir de vraies contraintes de temps, de formats, de moyens, avec un sujet réel. Et surtout grâce à ça, j’ai pu me trouver un agent rapidement et développer un réseau très tôt. Mes premières illustrations ont été publiées dans Têtu Magazine, que ma mère achetait fièrement à la maison de la presse de Montélimar.
J’ai aussi fait énormément de stages, que j’essayais de cibler par rapport à mon travail et à mes affinités graphiques. Jai fait (et je m’en suis rendue compte après) beaucoup de stages avec des femmes graphistes travaillant à leur compte (Ich & Kar, Sylvia Tournerie, Deanne Cheuk). J’avais besoin de modèles pour me projeter dans mon avenir professionnel, ça m’a beaucoup aidé.
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Catégorie: Observatoire, Portraits d'anciens étudiants | Laisser un commentaire
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