03/02/2014 |
Par Lucas Descroix
Le jeudi 30 janvier, entre 18h et 20h, s’est tenue l’exposition “Faire mouche”, qui présentait des projets réalisés par des étudiants des ateliers Livre et Communication graphique à l’occasion de la venue de Gilles Froger.
Un moment bref mais intense, pendant lequel le contenu du catalogue ainsi que des photographies des productions ont été diffusés sur la plateforme Twitter ; tandis que la version papier, elle, est un petit ouvrage (45 x 65 mm) obtenu par simple façonnage de l’affiche de l’événement. La scénographie, très épurée, était faite d’un support anormalement haut, permettant une consultation très directe des publications. De plus, des vidéos projetées sur les murs en montraient la manipulation, afin d’en saisir le sens le plus rapidement possible. Le buffet, enfin, servi directement sur la table d’exposition, se composait de petites doses d’alcool fort et de barres énergétiques. “L’art auquel il est fait appel est un art de la concision : il s’agit d’exprimer avec la plus grande économie de mots possible le contenu le plus puissant” ; telle aura été la consigne, jusqu’au bout.
27/01/2014 |
Par Lucas Descroix, Arman Mohtadji, et Zoé Quentel
“L’art auquel il est fait appel est un art de la concision : il s’agit d’exprimer avec la plus grande économie de mots possible le contenu le plus puissant.”
C’est sur ces mots qu’avait été ouvert en novembre le workshop “Faire mouche”, animé par Gilles Froger (enseignant à l’école d’art de Tourcoing et fondateur de la revue Parade, invité par Ju-Young Kim et Jérôme Saint-Loubert Bié), réunissant des étudiants des ateliers Livre et Communication graphique autour de la question des formes d’écriture brèves. Une dizaine de projets sont ainsi nés : des publications numériques ou imprimées, qui seront présentées ce jeudi 30 janvier en salle Prechter, entre 18h et 20h. Une exposition et sa communication pensées par des étudiants de l’atelier selon les mêmes règles du jeu, concision et efficacité.
Une version en ligne du catalogue sera diffusée sur la plateforme Twitter, pendant l’évènement. N’hésitez pas, donc, à vous abonner : @Fairemouche.
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“Faire mouche”
Exploration des formes d’écritures brèves
Jeudi 30 janvier 2014, de 18h à 20h
Salle Prechter — Haute école des arts du Rhin
1 rue de l’Académie, 67000 Strasbourg
Organisation de l’évènement et conception éditoriale : Zoé Quentel, Arman Mohtadji, Lucas Descroix
30/11/2013 |
Par Lucas Descroix
Couverture d’U&lc, volume 23 numéro 3, hiver 1996.
Entre 1973 et 1999, la fonderie new-yorkaise ITC édite la revue U&lc (Upper and lower case), présentée comme une “fenêtre panoramique, une vitrine pour le monde des arts graphiques”. Il s’agit en fait, en terme de vitrine, d’un moyen pour la société de présenter ses créations typographiques, des plus traditionnelles aux plus expérimentales, tout en laissant la place à des contributions d’amateurs ou de semi-professionnels. Avec une direction artistique confiée à Herb Lubalin (jusqu’à la mort de ce dernier en 1981), U&lc connaît un fort succès et se place rapidement comme une référence dans son domaine. La revue se distingue par une capacité à parler autant aux novices qu’aux spécialistes de la typographie du monde entier.
Devenus aujourd’hui des objets de collection, notamment à cause de leur fragilité, les 26 volumes ont été récemment numérisés par ITC (devenue une branche de la Monotype Corporation) et rendus disponibles sur le blog de fonts.com. L’occasion de (re)découvrir des caractères de grande qualité, des mises en page souvent osées et des questionnements encore actuels.
Utile & agréable.
14/04/2013 |
Par Lucas Descroix et Arman Mohtadji
Dès 1952, la collection Petite planète parait aux éditions du Seuil sous la direction de Chris Marker. Celle-ci se démarque du paysage des livres de voyage et de géographie, à la fois par son contenu et sa mise en forme. En effet, elle est pensée comme « l’équivalent, plutôt, de la conversation que vous aimeriez avoir avec un homme intelligent et connaissant bien le pays qui vous intéresse ». Les sujets abordés ne sont pas ceux du tourisme de base et des notions arrêtées, mais la vision de pays en changement dans le contexte d’un monde résolument moderne. Marker entend « renseigner dès l’abord ses lecteurs sur les problème humains qui se posent dans les pays » en question.
L’accent est également mis sur l’image (quasiment la moitié des pages) et son articulation dans l’espace du livre. Certaines utilisations sont osées, parfois jusqu’à devenir incommodes, voire illisibles. Juliette Caputo, en charge de la maquette, n’hésitait pas, ainsi, à jouer de superpositions, de rotations ou de recadrages forcés. Chaque numéro se voit associé une couleur, utilisée tant pour les reproductions photographiques que les illustrations (d’animaux, en majeure partie).
L’ensemble ainsi créé est fort et tout en modestie. Il se distingue par une qualité à tous les niveaux, contenu textuel et visuel, mais également mise en forme, impression et façonnage. La collection Petite planète est une invitation a redécouvrir les productions d’une autre époque et à trouver l’inspiration dans une édition qui, bien que destinée à un public étendu, se risque à de l’inattendu et du nouveau.
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13/04/2013 |
Par Arman Mohtadji et Lucas Descroix
Comme beaucoup de productions graphiques et éditoriales de cette époque, nous disposons de très peu d’informations sur cette collection de cartoguides distribuée par Shell en 1971.
La mise en page de ces cartes, produites par Foldex France, a été sous-traitée à une société basée dans les environs de Marseille, dont le nom n’apparaît ni sur les documents ni dans aucune archive. Les illustrations de couverture sont cependant signées par Daniel Hamot.
La France y est divisée en 14 grandes régions, le tout réuni dans une pochette en cuir.
Au dos de chaque carte est proposée une liste des principales agglomérations de la région et de leurs spécialités (gastronomie, lieux, cadeaux souvenir).
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