17/07/2013 |
Par Erwan Coutellier, Elsa Varin, Marisol Godard, et Léopoldine Charon
Le 23 juin a eu lieu la première édition depuis 1840 de la Fête des imprimeurs à Strasbourg. C’est sur la place Gutenberg, un lieu qui n’a pas été choisi par hasard puisqu’il honore l’inventeur de l’imprimerie typographique (1434) ayant résidé à Strasbourg, qu’ont été dressés quelques chapiteaux de foire honorant les disciplines et les techniques de l’imprimerie. Du dessin typographique à la fabrication de papier, en passant par la sérigraphie et les caractères en bois, sans oublier l’impression numérique et le fameux lithobus (atelier itinérant muni d’une presse), tout un panel de petits stands permettaient à la foule de découvrir des techniques qui lui étaient jusqu’alors méconnues. Divers ateliers artisanaux encadrés par des professionnels étaient proposés afin d’initier et divertir des spectateurs de tous les âges pour qui l’imprimerie était jusqu’alors un mystère. Un rendez-vous populaire donc, qui ne présentait pas les techniques en profondeur à moins d’oser questionner les artisans passionnés et très ouverts, mais qui célébrait timidement l’imprimerie dans un de ses berceaux : la ville de Strasbourg.

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07/06/2013 |
Par Elsa Varin
Nous avons été onze étudiants de quatrième année en communication graphique à dialoguer à l’aide d’un anglais approximatif avec l’artiste Daniel Eatock, via Skype ou par mail, pendant plusieurs vendredis matins, et ce depuis le mois d’octobre 2012. Ces conversations étaient le point de départ de l’exposition qui a suivi : elle s’est déroulée du 17 mai au 6 juin 2013 à la Chaufferie, une des galeries de notre école.
« Une exposition individuelle de groupe » : tel est le sous-titre de cette exposition, qui peut paraître un peu étrange de prime abord mais qui s’explique simplement. En effet, la rétrospective de Daniel Eatock présentait bien ses productions, comme une monographie classique ; cependant le concept scénographique et la communication visuelle étaient conçus par les étudiants eux-mêmes, qui réexploitaient et réinventaient les œuvres de l’artiste à leur manière. Soumis à de nouvelles responsabilités que nous n’avions jamais eu pour la plupart, nous avons dû gérer le budget du matériel requis, les impressions, l’installation dans l’espace ou encore la diffusion de l’information, grandement aidés par Nicolas Schneider, Antoine Lejolivet et Jérôme Saint-Loubert Bié.
Le lundi avant le vernissage de l’exposition, chaque étudiant avait a priori une tâche bien définie pour la semaine, qui était en quelque sorte une forme de workshop “montage d’exposition” dirigé sur place par l’artiste anglais lui-même. Je précise a priori car parfois, l’idée de départ se modifiait au fil des jours, Daniel Eatock aimant remettre en question chaque concept et chaque installation.
Marisol Godard photographiait une fois toutes les cinq minutes l’activité de la Chaufferie pour son carrousel. Elle organisait aussi le happening durant lequel soixante personnes dessinaient une portion d’un cercle géant pendant une minute. Léopoldine Charon mettait en page un livre qui ne se dévoilerait jamais au grand public. Louison Coulom enregistrait les légendes des œuvres en franglais. Alban Leven collait avec son pouce des images de pouces au mur. Miklòs Fenrecz fixait des présentoirs de cartes postales représentant des cartes postales. Caroline Bluche scotchait des post-it géants un peu partout dans l’école. Pedro Seromenho installait des pancartes « interdit de fumer » alors que tout le monde fumait des cigarettes dans la cour. Margot Cannizzo faisait des acrobaties sur un escabeau géant pour mettre en place une mosaïque d’un arbre à échelle 1:1. Florian Veltman projetait au mur des images de coin de mur. Charlotte Parisse et Elsa Varin sérigraphiaient la typographie sur les affiches de l’exposition. Daniel Eatock faisait des suggestions à chacun afin de faire évoluer l’installation de l’exposition et leur propre réflexion sur leur mise en scène.

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31/01/2013 |
Par Lucas Descroix
Originaire du Cap, en Afrique du Sud, Pieter Hugo présente par la photographie un visage singulier de son continent et de la vie qui s’y déroule. Ce sont des scènes qu’on ne voit habituellement pas lorsque l’on représente l’Afrique, en marge donc de l’image classique que nous en renvoie la photographie contemporaine. Pour ce faire, Pieter Hugo se concentre sur des contextes presque hors du commun, comme des anecdotes, des détails pourtant dignes d’être transmis au monde. Il en résulte des séries d’images fortes, dont le format imposant et le piqué ne sont pas sans évoquer une esthétique picturale.
L’exposition adaptée à la modeste superficie de la galerie permet tout de même d’envisager trois axes de son travail : les plateaux de cinéma de Nollywood, les dompteurs de hyènes ainsi que des portraits de familles blanches d’Afrique du Sud.

extrait de la série Nollywood

extrait de la série The Hyena and Other Men

extrait de la série The Hyena and Other Men

extrait de la série Messina / Musina
Pieter Hugo – This Must Be The Place
(première exposition personnelle en France)
à la Galerie Stimultania, jusqu’au 17 mars 2013
Galerie Stimultania
20/12/2012 |
Par Léopoldine Charon et Erwan Coutellier
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