Sürkrüt

Blog de l’atelier de Communication graphique de la HEAR

Sürkrüt Party Pipole


Erwan

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Marisol

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Sürkrüt Party


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À l’occasion du lancement officiel du blog, nous vous convions à la Sürkrüt Party qui aura lieu le jeudi 13 juin.
Au programme : battle et lecture d’articles, bière jusqu’à plus soif, et évidemment, dégustation de choucroute.
Rendez-vous dès 19h à La Mine, le bar étudiant de l’école, pour fêter ça ensemble !

Retrouvez Sürkrüt sur Facebook :
www.facebook.com/surkrut

 

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Conférence de Fanette Mellier à Les arts décoratifs, 111 rue de Rivoli, Paris


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Au cas où vous ne pourriez pas être à Strasbourg ce jeudi pour le lancement du blog (voir billet ci-dessus), et à condition d’être à Paris, vous pourrez assister à une conférence de Fanette Mellier, ancienne étudiante de l’atelier, qui présentera son travail et en particulier le fruit de ses recherches en tant que pensionnaire à la Villa Médicis l’an dernier.

Jeudi 13 juin 2013, 18h30
Les Arts décoratifs
111, rue de Rivoli, 
Paris

Conférence aux Arts décoratifs

Interview de Fanette Mellier sur strabic.fr

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Daniel Eatock, exposition individuelle de groupe : “One Hundred and Forty Thousand and Four Hundred Seconds / 26 m2 / Title: _________ / Echo / 105 x 148 mm / daniel@eatock.com / NO SMOKING (thank you) / Once Upon a Time… / Actual Size / Utilitarian Poster Falling”, avec Caroline Bluche, Margot Cannizzo, Louison Coulom, Léopoldine Charon, Miklós Ferencz, Marisol Godard, Alban Leven, Charlotte Parisse, Pedro Seromenho, Elsa Varin, Florian Veltman


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Daniel Eatock, Timbre en caoutchouc, 2013. Production : Haute école des arts du Rhin.

L’artiste britannique Daniel Eatock a été invité par l’atelier de Communication graphique pour une résidence qui a donné lieu à une conférence / performance le 21 mars, et se conclura par une exposition – la première présentation monographique de son travail en France –, du 17 mai au 6 juin 2013 à la Chaufferie, galerie de l’école.

Basé à Londres, Daniel Eatock (né en 1975), diplômé du Royal College of Art est un artiste et designer dont la pratique se fonde autant sur son expérience en tant que graphiste qu’elle se nourrit, entre autres, de son intérêt pour l’art conceptuel des années 1960. Souvent réflexive, son approche hybride et multidisciplinaire est emprunte d’humour, d’ingéniosité, de goût pour les classifications, portant un regard critique sur des situations visuellement contradictoires ou paradoxales. Nombre de ses projets sollicitent la participation des autres, suscitant collaborations et situations d’échange, en proposant par exemple des « modèles » à compléter, ou des structures laissée vides. C’est le cas d’Indexhibit, un modèle de site web/portfolio dont il est co initiateur avec Jeffery Vaska, et utilisé par un nombre considérable d’artistes, designers, architectes et autres. Son propre site, créé avec cet outil, est pour lui à la fois un lieu de création, un lieu d’exposition et une véritable archive en ligne. Une monographie consacrée à son travail, Imprint, a été publiée en 2008 par Princeton Architectural Press.

À partir d’une proposition de Jérôme Saint-Loubert Bié, et grâce à des échanges réguliers avec l’artiste depuis octobre 2012, un groupe d’étudiants en quatrième année a conçu avec l’artiste une présentation inédite de son travail qui prend la forme singulière d’une “exposition individuelle de groupe”. Les onze étudiants ont chacun proposé à l’artiste de revisiter ou de réactualiser un travail ou un ensemble de travaux pour l’occasion, ce qui a aussi été déclencheur de propositions entièrement nouvelles, donnant lieu à de nouvelles productions. Daniel Eatock aime en effet se saisir des situations, des hasards, des contraintes et des circonstances singulières, et revendique le fait de « souvent changer d’avis pour faire un tour complet et revenir au point de départ… »

L’exposition sera immédiatement suivie d’une publication conçue en collaboration avec Daniel Eatock, intitulée 26m2, disponible à travers la plateforme d’impression à la demande lulu.com. Ce catalogue sera composé de 740 pages, le maximum proposé par le service en ligne, ce qui représente une surface totale de papier de quasiment 26 m2. Il rendra compte spécifiquement des projets développés avec les étudiants pour cette exposition et sera disponible au moment même où celle ci fermera ses portes, le 6 juin.

Exposition : du 17 Mai au 6 Juin 2013
Vernissage : Jeudi 16 mai 2013, 18h30
Finissage et lancement de la publication : Jeudi 6 juin 2013, 18h00
La Chaufferie, 5 rue de la Manufacture des Tabacs, Strasbourg

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Alors, c’était comment ?


Quatre mois, c’est le temps de gestation d’une lionne, la durée pour que ta CAF effectue son premier versement d’APL, la période durant laquelle Nizar Bahloul a été condamné pour sa publication dans Business News. Quatre mois c’est aussi le temps que j’ai passé en échange à l’Université du Québec à Montréal plus connue sous le nom de l’UQAM dans la section design graphique. Pi ma fois c’était ben l’fun.

 

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Dans les airs – Paris > Montréal

L’UQAM est un gros campus universitaire comme on peut en voir dans les beaux films américains. Rien que l’histoire du logo et de la règle d’écriture de l’acronyme de cette université raconte son positionnement international. Plus de trente-cinq départements sont comptés sous son chapeau, tous répartis dans le centre de Montréal.

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Cafétéria pendant une heure de cours – UQAM département Design

Les syndics d’étudiants jonchent les murs, chaque section a sa couleur, les odeurs de café des multiples Second Cup du campus viennent te chatouiller le nez lors de ta course pour attraper ton métro. Oui, parce que l’UQAM a sa propre station de métro…

 

Le métro de Montréal

Je suis donc passée au dessus de l’Atlantique pour avoir un petit aperçu de la manière dont le graphisme est enseigné et manipulé là-bas. Les projets issus de l’école sont reconnaissables, léchés et bien réalisés. Tu pourra te faire une idée de ce dont est capable de faire un étudiant en première année sur le Blog du cours DES-1211 Design graphique introduction, géré par Louis Gagnon (de Paprika), Sylvian Aillard et Louis-Charles Lasnier.

Les techniciens sont eux aussi à l’écoute des demandes des élèves et sont prêts à faire un milliard de tests avec toi jusqu’à trouver le meilleur système pour concrétiser ton projet. L’enseignement quant à lui est très positif. Le choc lorsque les élèves et les professeurs applaudissent lors des présentations. La transmission se fait de manière agréable et l’ambiance générale de l’école s’en ressent. Grâce au soutien concret du corps professoral, les étudiants s’engagent dans des causes sociales en mettant à profit leur savoir-faire. Ce fut le cas lors des manifestions Carré rouge de 2012 où les élèves se sont regroupés pour créer l’École de la montagne rouge. Je n’étais pas là lors des manifestations, mais j’ai eu la chance de pouvoir assister à l’exposition Création en temps de crise sociale au Centre Design de l’école restituant leur démarche. Témoins de l’action, croquis, affiches, making-off du laboratoire, expérimentations graphiques et sérigraphie sur place étaient au rendez-vous.

Novembre 2012- UQAM - Exposition : Création en temps de crise sociale - École de la Montagne rouge

Novembre 2012 – UQAM – Exposition : Création en temps de crise sociale – École de la Montagne rouge

Les enseignants sont donc particulièrement engagés dans leur rôle de tuteurs. C’est au fil des discussions que j’ai découvert leurs projets professionnels et personnels. Notamment La chose imprimée initiée par Judith Poirrier, typographe et professeur de la matière. Son bureau s’est transformé en atelier pour abriter le lieu de recherches. Professeurs et étudiants de différentes écoles de Montréal s’y retrouvent pour travailler autour des questions liées au livre et à la typographie. Il arrive que certaines de leurs expérimentations soient réalisées au Musée de l’imprimerie du Québec où j’ai eu grand plaisir à réaliser un stage. Je conseille vivement d’y aller, Michel Desjardin et Nelson Tousignant se feront un plaisir de faire une visite des lieux.

Les mains de Nelson Tousignant et de Michel Desjardin qui m'ont tant appris - Musée de l'imprimerie de Québec

Les mains de Nelson Tousignant et de Michel Desjardin qui m’ont tant appris – Musée de l’imprimerie de Québec

 

Atelier reliure - Musée de l'imprimerie du Québec

Atelier reliure – Musée de l’imprimerie du Québec

Le musée s’associe souvent à des professeurs de l’UQAM pour générer des projets et des commandes. J’ai d’ailleurs connu cet endroit grâce à un projet soummis par Ron Filion Mallette, enseignant et chercheur dans le domaine du design d’interaction. Nous avions pour commande de réaliser la ligne de temps de l’histoire de l’imprimerie du Québec pour un rendu écran. Son blog qu’il tient avec Sylvain Allard est très riche en contenu dans le domaine du numérique.

Résumer quatre mois d’expériences si intenses dans un post est un exercice difficile. Mais j’imagine que tu l’as compris, Montréal is the place to be ! Le mieux serait encore d’aller voir ça par toi même. Je t’encourage donc à faire des économies dès maintenant, en plus une fois là-bas tu pourras te bâfrer de bacon et d’œuf frais tous les matins.

Déjeuner typique

(Crédits Photos : issues du projet Correspondance – Margot Cannizzo)

 

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