10/04/2015 |
Par Sürkrüt
A Constant Move Forward, exposition AV@AR 3.0, galerie CMoDA, Pékin, 2014
Un jeu vidéo n’est pas seulement un programme tournant sur une machine informatique. C’est également un dispositif. C’est pourquoi un jeu vidéo requiert, pour pouvoir se déployer, un certain type d’espace. Ainsi, jouer sur PC, console ou téléphone portable suppose à chaque fois un espace différent, ou une manière différente d’occuper le même espace. En prenant appui sur quelques exemples issus de son propre travail, et plus largement de la scène du jeu indépendant, expérimental et artistique, Kevin Lesur donnera un aperçu de la pluralité des expériences de jeu qu’il est possible d’imaginer, dès lors que cette question du rapport à l’espace se trouve prise en compte.
Kevin Lesur est membre du collectif One Life Remains
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Vendredi 17 avril 2015 à 10 heures
Auditorium de la HEAR (Strasbourg)
10/04/2015 |
Par Florence Boudier
Ce jeudi 26 mars, Tania Prill et Sebastian Cremers du studio PrillVieceliCremers sont venus partager une après-midi avec nous avant leur conférence.
Tania Prill, Sebastian Cremers et Caspar
Les 4e et 5e années étaient invités à leur présenter différents projets afin d’échanger avec eux sur la production au sein de l’atelier de communication graphique.
Tania Prill et Sebastian Cremers avec les étudiants de 4e année.
Conférence de Tania Prill et Sebastian Cremers
Conférence de Tania Prill et Sebastian Cremers
Présentation et manipulation de quelques ouvrages de Tania Prill et Sebastian Cremers
02/04/2015 |
Par Loïc Horellou
Colloque du 2 au 4 avril.
Exposition du 2 au 17 avril.
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École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon
8 bis, quai St-Vincent
69001 Lyon
27/03/2015 |
Par Charlotte Chowdhury
Yannick sort en 2010 des Arts Décoratifs de Strasbourg avec pour projet de diplôme l’application « Proto-typo ». Ce projet a pour but de faire le pont entre deux univers basés sur des systèmes : le dessin de caractères et le processus automatisé.
Il trouve un travail au studio « Les designers anonymes » à Paris. Le fait d’avoir des notions en intégration de web l’a aidé à se démarquer des autres graphistes.
Il a très vite observé que le monde du travail était vraiment différent de celui de l’école. Ici, pas le temps de faire des beaux objets en sérigraphie.
Après avoir passé un an et demi en agence, il s’installe en indépendant, ce qu’il est encore aujourd’hui. Il n’a pas cherché à développer le côté graphiste-auteur car il est dur de vendre ce genre de projet. « On vient te chercher pour un style pas pour quelque chose de lambda ».
Il a effectué quelques collaborations pour plusieurs projets mais il fait surtout du web design et intégration.
Actuellement il travaille avec l’agence « Cheval Vert ». Pour lui le travail à plusieurs est une grande source d’enrichissement, il y a moins d’hésitation.
Pour lui la confrontation entre le marketing et le graphisme est difficile. Il faut prendre le temps d’expliquer sa démarche.
Yannick a passé un an à Londres. Il recommande vivement cette ville dans laquelle le bon graphisme réside. Il y est plus facile de trouver du travail en freelance. Cela l’a amené à ouvrir son esprit et à découvrir de nouvelles personnes.
Il garde contact avec des anciens de l’école avec lesquels il travaille parfois lorsqu’ils ont besoin de renfort sur un projet.
Dernier conseil: « être confiant dans son travail ».
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http://yannickmathey.com
http://www.prototypo.io
27/03/2015 |
Par Lucile Martin
Acteur Leslie David (notament vu dans The Office) et motif de la graphiste Leslie David
Quel est votre métier ?
J’en ai plusieurs à la fois, illustratrice, graphiste, designer, mais au final il s’agit du même processus : créer des images ou des objets. Je n’aime pas trop le terme « directrice artistique », je le trouve assez prétentieux.
Dessiniez-vous déjà des ronds et des carrés dans votre tendre enfance ?
Petite je passais des heures à dessiner, bricoler, faire des collages. Je crois que je recopiais ma mère qui faisait la même chose. (J’avais l’agenda le plus beau de tout le collège, du vrai scrapbooking avant l’heure avec paillettes et photos de chats.)
Comment s’est passé la transition école-vie professionnelle?En 4e année j’ai demandé un stage dans une agence et ils m’ont proposé un poste à la place. J’ai hésité quelques jours, mais finalement tout le monde autour de moi était ok pour dire que c’était une très bonne opportunité (enfin, pas tous les profs). Ça s’est donc passé assez simplement, même si je n’étais pas vraiment préparée au monde du travail (en agence surtout). J’avais quand même commencé à bosser en parallèle de mes études, quand j’étais encore à l’école j’avais envoyé un petit portfolio d’illustrations à quelques magazines et j’ai pu faire mes premières commandes en étant encore étudiante. Je recommande vraiment ça à tous les étudiants qui ont envie de développer leur univers (et de se faire une peu d’argent de poche ! J’avais travaillé dans une pizzeria avant ça et c’était moins sympa !) ça m’a beaucoup appris d’avoir de vraies contraintes de temps, de formats, de moyens, avec un sujet réel. Et surtout grâce à ça, j’ai pu me trouver un agent rapidement et développer un réseau très tôt. Mes premières illustrations ont été publiées dans Têtu Magazine, que ma mère achetait fièrement à la maison de la presse de Montélimar.
J’ai aussi fait énormément de stages, que j’essayais de cibler par rapport à mon travail et à mes affinités graphiques. Jai fait (et je m’en suis rendue compte après) beaucoup de stages avec des femmes graphistes travaillant à leur compte (Ich & Kar, Sylvia Tournerie, Deanne Cheuk). J’avais besoin de modèles pour me projeter dans mon avenir professionnel, ça m’a beaucoup aidé.
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http://leslie-david.com