Marabout visuel
Pour la rentrée, un marabout visuel avec les étudiants de troisième année : 3 minutes pour trouver une image en écho à l’image précédente.
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Blog de l’atelier de Communication graphique de la HEAR
Pour la rentrée, un marabout visuel avec les étudiants de troisième année : 3 minutes pour trouver une image en écho à l’image précédente.
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En attendant la rentrée strasbourgeoise, l’exposition Qui ? Résiste initiée au printemps dernier à la médiathèque de la HEAR dans le cadre de graphisme en France 2014 joue les prolongations au Centre de ressources de la Gaîté lyrique. C’est l’occasion pour les parisiens de (re)découvrir les 13 numéros de la revue de Pierre di Sciullo dans une nouvelle configuration conçue par ses soins en collaboration avec les étudiants de l’atelier Communication graphique.
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Exposition Qui ? Résiste
19 septembre – 12 octobre 2014
Vernissage le vendredi 26 septembre à 19h
La Gaîté lyrique – Centre de ressources
3 bis rue Papin
75003 Paris
Horaires :
mardi au samedi de 14 h à 20 h
dimanche de 14 h à 18 h
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Qu’Andy Warhol ait eu une pratique régulière du dessin en plus de ses productions artistiques principalement liées à la sérigraphie et au film cela ne nous surprend guère notamment depuis l’exposition de Bâle Warhol’s drawings (1942-1987) en 1998. Dès cette « révélation » de nombreux livres consacrés à cet aspect de son œuvre ont été édités* ; une nouvelle exposition de ses dessins se tient d’octobre 2013 à janvier 2014 à la Pinacothèque der Moderne à Munich, exposition assez conséquente puisque 300 dessins y figurent. Mais ce qui est plus étonnant c’est ce qui est montré dans une autre exposition montée en parallèle au Bandhorst Museum (à deux pas de la Pinacothèque der Moderne) : « Reading Andy Warhol ».Warhol a eu une passion pour les livres qui ne s’est jamais démentie ; elle fut déterminée et régulière avec une activité qui va de ses années d’étudiant dans les années 1940 jusqu’à sa mort en 1987.
C’est au cours de ses études au Carnagie Insitute of Technologie de Pittsburg qu’il perfectionne la technique du dessin tamponné (dessin sur du papier hydrofuge où il retrace les contours de ses dessins — effectués d’après des photos de magazines — à l’encre encore humide sur un papier absorbant qui ressemble à du buvard ; ce procédé enrichit son trait en lui donnant une texture proche de celle de monotypes). Il s’installe ensuite à New-York et sa première signature sous de nom de « Warhol » et non Warhola paraît dans des magazines comme Glamour, Vogue et Harper’s Bazaar.
Il ne se cache pas d’être dessinateur publicitaire contrairement à d’autres artistes. Comme jeune artiste dans les années cinquante, il créé de drôles de brochures qu’il distribue comme cadeaux promotionnels dans le monde qu’il fréquente alors, celui de la mode à New York. Les réalisations sont soignées mais peu luxueuses : impressions offset en une couleur, et dans ce cas l’impression sur papier teinté dans la masse, ou en 2 ou 3 couleurs ; les formats sont variables ; ils restent cependant de petite taille et le tirage souvent de l’ordre d’une centaine d’exemplaires.
Il faut peu de temps pour qu’il se fasse repérer par les professionnels et qu’il reçoive des commandes de grands éditeurs tels que Doubleday ou New Directions pour la conception de couvertures et d’illustrations de livres de cuisine ou de livres pour enfants. Il illustre les couvertures de romans célèbres comme « Le rouge et le noir » de Stendhal, « Manon Lescaut » de l’Abbé Prévost. Nous sommes dans les années soixante et Warhol est alors un illustrateur publicitaire connu.
Puis il connaît la gloire avec la Factory mais n’en délaisse pas pour autant l’édition : d’une part, il donne des sérigraphies et des photos pour leurs livres de poésie à des auteurs avec lesquels il est ami ; d’autre part avec d’autres artistes de la Factory, il continue à faire des ouvrages illustrés à l’aide de photographies et de matériaux de films créés sur place. Il entreprend également un travail d’écriture à partir d’enregistrements sur bande audio questionnant ainsi les limites d’une littérature conventionnelle.
La scénographie de cette exposition, respectant la chonologie des créations plonge les ouvrages dans l’obscurité ; les murs noirs sont animés par des reprises d’illustrations au trait ou des citations projetées en lumière par des gobos (plaque métallique, sur laquelle est découpé, le plus souvent au laser, un motif qui, placée devant un projecteur permet d’obtenir une image lumineuse du motif). Toute laconcentration peut donc être consacrée aux ouvrages exposés dans des vitrines sur pied et murales peu profondes laissant ainsi un rapport de proximité avec le visiteur/regardeur.
Andy Warhol’s Index (consultation en vidéo)
Andy Warhol Drawings His Early Pop-Art Drawings Published by Chronicle Books (Octobre 2012)
Andy Warhol: Drawings and Illustrations of the 1950s Ivan Vartanian (Février 2009)
From Silverpoint to Silver Screen: Andy Warhol 1950s Drawings James Hofmaier, Sydney Picasso et Daniel Blau (Novembre 2012)
Andy Warhol: Drawings 1942-1987 Mark Francis, Dieter Koepplin (Octobre 1999)
Andy Warhol: Strange World: Drawings 1948-1959
Paul Kasmin Gallery de Todd Alden (Janvier 2009)
Andy Warhol Men Alan Cumming et Andy Warhol (Octobre 2004)
Andy Warhol: Private Drawings from the 1950s (Janvier 1999)
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À partir du 1er juillet et jusqu’au 27 septembre 2014 se tiendra, au sein de la Bibliothèque des Musées de Strasbourg, l’exposition “Shit Must Stop” Must Not Stop. L’occasion de découvrir les projets réalisés par des étudiants de la HEAR et initiés lors d’un workshop en novembre dernier autour de la revue artistique Shit Must Stop, dont les six numéros ont été publiés en 1968.
Cette production hors du commun à l’initiative de l’artiste et galeriste américain William Copley, est le résultat d’une volonté de contourner les institutions muséales, ainsi que d’une réflexion sur la reproductibilité de l’œuvre d’art. Ces boîtes envoyées par courrier, regroupaient les production de nombreux artistes, de jeunes créateurs à peine connus tout comme des talents confirmés (Arman, Christo, Marcel Duchamp, Man Ray, Roy Lichtenstein, entre autres).
Le temps du workshop a été, au-delà de l’apprentissage historique et théorique, l’occasion pour les étudiants de questionner les positionnements de l’époque, de les réactualiser, de réactiver ces publications à travers des pratiques et des techniques contemporaines. Les 6 “relectures” réalisées par les étudiants ainsi qu’une sélection des boîtes originales provenant des collections de la bibliothèque seront visibles le temps de l’exposition.
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Shit Must Stop Must Not Stop
1er juillet — 27 septembre 2014
Bibliothèque des Musées de Strasbourg
1, place Jean Arp, 67000, Strasbourg
Une proposition de Nicolas Fourgeaud, Anne Laforet, Yohanna My Nguyen et Jérôme Saint-Loubert Bié.
Avec les travaux de Mathilde Barbey, Magali Brueder, Quentin Chastagnaret, Laure Cohen, Akaash Collet, Florian Cornu, Erwan Coutellier, Lucas Descroix, Juliette Dubus, Josué Graesslin, Quentin Juhel, Caroline Lambert, Djelissa Latini, Alban Leven, Arman Mohtadji, Maxime Mouysset, Benjamin Riollet et Valentin Robinet.
Communication et identité graphique de l’exposition : Lucas Descroix et Arman Mohtadji
Un catalogue sous forme d’édition électronique sera envoyé par email, sur inscription.
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Lucas Descroix, étudiant en 4e année communication graphique (année scolaire 2013-2014) a créé un caractère nommé le Concise.
Né d’un temps de recherche sur les formes littéraires brèves, le caractère Concise est basé sur un principe simple : à mesure que l’on écrit, la lettre gagne en épaisseur jusqu’à devenir rapidement illisible. Reste alors, si l’on veut se faire comprendre, à trouver les mots justes.
L’ensemble fonctionne par l’utilisation quelque peu détournée de fonctionnalités OpenType. Il s’agit d’un point important, puisqu’il permet la diffusion du caractère et s’inscrit dans une volonté d’expérimenter dans les limites du fichier numérique commun, sans besoin de recourir à une application générative ou une quelconque plateforme extérieure.
Ce travail a été chroniqué dans un article du second numéro de la revue Après\Avant, éditée par les Rencontres de Lure (vous pouvez la commander chez R-Diffusion). L’article intitulé « Processus caractéristiques » est rédigé par Loïc Sander et sa première partie s’appuie sur le travail de Laurent Bourcellier, dessinateur de caractère.
Merci également à Sandra Chamaret, enseignante en didactique visuelle à la HEAR, co-rédactrice en chef de la revue et qui participe à la programmation des Rencontres de Lure.
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