Sürkrüt

Blog de l’atelier de Communication graphique de la HEAR

Conférence de Liza Enebels (Studio Dumbar)


Affiche de campagne pour le European Design Festival (2010)

Affiche de campagne pour le European Design Festival (2010)

 

Le Studio Dumbar est une agence de graphisme basée à Rotterdam (Pays-Bas) dont l’expertise s’applique non seulement à la communication visuelle, mais aussi à la stratégie globale, l’image et le management. Reconnu internationalement, le studio travaille avec des entreprises privées (Apple, Randstad, AG2R La Mondiale, Nike, etc.) ou des organismes gouvernementaux et culturels (police néerlandaise, ville de Rotterdam, Université de Maastricht, Rijksmuseum, théâtre Zeebelt, etc.).

En plus d’être la directrice artistique du Studio, Liza Enebeis est cofondatrice de Typeradio (podcasts sur la typographie et le design).

Après la Parsons School of Design à Paris, elle poursuit ses études en master au Royal College of Art à Londres avant de rejoindre quelques temps le studio Pentagram. Elle explore le champ du design tant dans ses recherches que dans ses réalisations graphiques.


Jeudi 23 janvier 2014 à 18h00
(conférence ouverte à tous)
Haute école des arts du Rhin
Auditorium, 1 rue de l’Académie,
Strasbourg

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Sophie Calle, « Des histoires vraies »


Des histoires vraies est un livre dans lequel l’artiste française Sophie Calle rassemble des anecdotes vécues au cours de sa vie. C’est une réédition d’une version publiée en 1994, à laquelle elle a ajouté des événements.

Le livre, un petit format à la française allongé vers le haut, avec une couverture cartonnée, offre une bonne prise en main et permet d’être transporté facilement. Il comporte 96 pages et a été imposé en cahiers et relié en dos carré-collé. En haut et en bas, deux tranchefiles rouges rappellent la couleur des pages de garde de début et de fin du livre.
Les pages sont un peu épaisses, le papier est mat, on voit sa fibre.

La graphiste Raphaëlle Pinoncély réussit dans ce petit format à nous plonger au cœur de chaque anecdote en consacrant à chacune une double-page.
Ces doubles pages sont divisées en deux, verticalement ou horizontalement : à gauche ou en haut, l’image à fond perdu, généreuse, à droite ou en bas, le texte, assez court, centré dans la page, avec une grande marge en haut quand il est sur la page de gauche.
L’image et le texte sont tous les deux mis en valeur, parce qu’ils apportent des informations complémentaires à propos de l’anecdote concernée.

Des histoires vraies brouille les frontières entre les genres du roman, du livre d’artiste et du journal intime.
En effet, les textes qui se suivent dans l’ordre chronologique sont comme les chapitres d’un roman autobiographique, donc proches du journal intime, et les anecdotes font autant partie de la vie de Sophie Calle que de son œuvre, puisqu’elle se sert de son vécu dans son travail d’artiste.

Son format, sa couverture cartonnée et la douceur de son papier en font un objet familier, affectif.
La photographie de première et de quatrième de couverture montre Sophie Calle enfant, souriant à demi : cela crée un lien entre l’artiste et le lecteur, elle nous livre quelque chose de très personnel, qu’en général on n’affiche que chez soi.

Des histoires vraies, Sophie Calle, Actes Sud, 2012.

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Drawing


Erwan & Ronan Bouroullec, Cornel Windlin, Drawing, JRP|Ringier, Zürich, 2013

 

Entre 2011 et 2013, deux expositions monographiques présentent pour la première fois au public les dessins de Ronan et Erwan Bouroullec*. Les frères Bouroullec, qui travaillent en duo depuis quinze ans, sont aujourd’hui au cœur de l’actualité internationale du design. Ils conçoivent des formes originales, colorées, souvent modulaires ; à la fois organiques et oniriques, leurs créations sont quelque part entre esprit pratique, vision futuriste et jeu d’enfant.

Mais leurs dessins me semblent plus révélateurs de cet univers que les objets eux-mêmes. Dans la temporalité du processus créatif, ils sont plus proches de l’imagination que du meuble fini : je crois (peu de précisions sont données à cet égard) qu’il s’agit pour beaucoup des premiers dessins, ceux qui amènent doucement l’idée dans le réel. Destinés non à la communication mais à la réflexion, ce sont des tentatives pour amener l’idée hors de l’abstraction et lui faire épouser sa première forme tangible. Pouvant s’apparenter à des “images de pensées”**, ils nous plongent dans l’intimité des designers dont ils prolongent l’imagination.

À l’occasion de ces expositions et de la rétrospective qui vient de s’achever en septembre aux Arts Décoratifs à Paris, la maison d’édition JRP|Ringier a publié l’ouvrage Drawing, qui rassemble près de neuf cents dessins des frères Bouroullec réalisés entre 2004 et 2012. La conception du livre a été confiée au graphiste et typographe suisse Cornel Windlin, dont les partis pris radicaux font de Drawing, plus qu’une simple présentation de leurs dessins, une véritable plongée dans l’univers des frères Bouroullec. L’ouvrage a été primé au concours des plus beaux livres suisses de l’année 2012.

Drawing mesure 21 par 28,5 centimètres. Fait assez rare pour être noté, le livre commence par un texte de Cornel Windlin, qui explique sa rencontre avec les frères Bouroullec et sa démarche face à leur incroyable production graphique : le graphiste est auteur à part entière. Cette production graphique nous est montrée à l’état brut en deuxième et troisième de couverture : piles de carnets, caisses de feuilles volantes soigneusement triées. Les dessins sont présentés sans légendes, hors contexte, rapportés tous à la même échelle à raison d’un dessin par page. Le dessin pour lui-même : une façon de garder une part de mystère dans le travail des frères Bouroullec, mais aussi un aveu de modestie de la part du graphiste, démuni devant l’ampleur du matériau brut.

Dans une couverture souple, les 864 pages intérieures imprimées sur un papier couché très fin (51g/m²) obligent le lecteur à poser le livre sur une table. Ce n’est pas un livre que l’on transportera pour le feuilleter en chemin : il faut le manipuler avec délicatesse, en invités respectueux de l’univers presque intime des frères Bouroullec. Les grands rabats de la couverture enveloppant des pages qui ne s’ouvrent pas complètement renforcent ce registre de l’intimité.

Les folios, placés à l’intérieur près de la reliure, ne renvoient à aucun index. Leur rôle minimal est de permettre au lecteur de retrouver une page dont il a noté le numéro. Seul signe d’un classement, les dessins sont regroupés par année — comme dans les archives des frères Bouroullec. Des ouvertures de chapitre épurées énoncent ainsi “2004”, “2005”, “2006”, mais encore faut-il tomber sur l’une de ces dix pages esseulées parmi les 864 autres !

Le titre enfin joue sur l’ambiguïté du mot anglais drawing : au lieu du pluriel drawings qui eût insisté sur la quantité des dessins reproduits, drawing au singulier désigne la pratique du dessin constante et commune aux deux frères depuis le début de leur carrière. Le nom se confond alors avec le verbe to draw, dont la forme propre à l’anglais du “présent continu” accentue encore l’idée d’un processus ininterrompu, en cours, ongoing.

Ce qui fait de Drawing un livre inscrit dans le temps, mais témoignant d’un processus non limité par lui. À explorer avec étonnement.

 

*L’exposition “Bivouac” au Centre Pompidou de Metz puis au MCA de Chicago et l’exposition “Album” au Vitra Design Museum de Weil am Rhein.

**Marie-Haude Caraës & Nicole Marchand-Zanartu, Images de pensée, RMN, Paris, 2011.

 

Sources :

www.bouroullec.com

www.lespressesdureel.com

www.vitra.com

www.centrepompidou-metz.fr

texte d’introduction de Drawing, Cornel Windlin.

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Rencontre avec le studio Trafik


Mercredi 27 novembre 2013, les membres de l’agence lyonnaise Trafik nous ont présenté leurs différents travaux lors d’une conférence. Trafik c’est d’abord 8 garçons dans le vent, avec à la direction artistique : Pierre Rodière – un ancien étudiant de la HEAR -, Guillaume Berthillier, Sylvain Levrouw et Pierre Tesson.

La conférence s’est déroulée en deux temps forts : tout d’abord, Pierre Rodière a introduit les principaux projets menés ces dernières années. Deux d’entre eux ont retenu plus particulièrement notre attention : suite à l’appel d’offre du Musée d’Art Moderne et Contemporain de la ville de Saint-Étienne, le studio a été amené à travailler sur une nouvelle identité visuelle dont la demande première était de renommer le lieu avec un acronyme. Or, Trafik souhaitait créer un signe graphique fort qui se substituerait à celui-ci. Pour cela, ils ont choisi de travailler avec la “peau” du bâtiment constituée d’ardoise, afin d’aboutir à un système simple, reconnaissable et facilement déclinable sur les différents supports.

identité visuelle du Musée d'art Moderne et Contemporain de Saint-Étienne

 Identité visuelle du Musée d’art Moderne et Contemporain de Saint-Étienne

 

De plus, afin de répondre à une problématique de communication, ils ont fait le choix audacieux d’illuminer certaines parties de la façade du musée et de rendre ainsi visible son identité la nuit.

Mais Trafik aime diversifier ses domaines d’activité, c’est pourquoi dans le cadre des Designer’s Days, la marque de design de luxe Saazs leur a proposé de réaliser une installation afin d’investir la galerie Glass House. Intitulée “VS”, elle se présente sous la forme d’une structure en verre lumineux (constituée de leds). Le dispositif en marche, les différents éléments composent des registres graphiques et sonores créant ainsi par un jeu de reflets un espace aux perspectives infinies. Une expérience immersive et ludique qui permet par le biais d’une interface tactile de générer et de moduler des formes troublant notre perception du volume.

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Vue intérieure de l’installation

 

Cette installation a rencontré un grand succès, ils l’ont alors déclinée sous forme d’arches et exposée au Qatar pour le programme culturel annuel de Wise (sommet international sur l’innovation pour l’éducation) au cours du mois d’octobre dernier. Le concept reste le même si ce n’est qu’il s’intitule “160” pour l’événement .

Dans un second temps, nous avons pu découvrir la démarche proposée par Trafik en réponse à l’appel d’offre de la HEAR en juin 2013. La difficulté majeure était de regrouper trois écoles différentes, à savoir l’Académie supérieure de musique de Strasbourg, l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et Le Quai, école supérieure d’art de Mulhouse, sous la même identité visuelle. Ils ont partagé avec nous l’ensemble de leurs recherches autour de celle-ci qu’ils souhaitaient radicale, simple et cohérente. Ainsi, en s’intéressant aux lieux, ils ont imaginé un signe graphique efficace : les 3 points du logotype illustrent la position géographique des trois écoles.

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Capture d’écran 2013-12-19 à 16.37.00

Extraits du dossier de présentation du projet

 

Pour le choix typographique, ils ont privilégié le confort de lecture car les documents sont destinés à être lus par un grand nombre de personnes sur différents supports, il fallait donc être clair. De la même manière, le choix coloré a été influencé par les couleurs des différents bâtiments.

En somme, cette rencontre avec Trafik nous a démontré une nouvelle fois que c’est dans la multiplicité des disciplines que l’on fait jaillir des projets intéressants.

 

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Paris Photo 2013


Le 14 novembre dernier, tous les élèves de la section Communication Graphique de la HEAR se sont donné rendez-vous à Paris à l’occasion de la semaine de la photo. Entre Paris Photo, FotoFever et Offprint, nous donnons à voir une sélection de photographies ou d’éditions qui nous ont marqués lors de ce week-end.

Valie Export, “Auflegung”, Autriche 1972.
Tirage argentique vintage, signé, daté, titré et tamponné par le photographe, 24000 €.

Voila la preuve que le “planking” existait déja bien avant qu’il devienne populaire !

http://www.planking.me

Richard Horvath

 

Photographie lambda print 37,5 x 50 cm (15 x 19,7 inch) Edition 8 + 2AP

Joakim Eneroth, “Swedish Red”, 2010.
Photographie lambda print, 37,5 x 50 cm, édition 8 + 2AP.

Benjamin Riollet

 

Silvermine, Thomas Sauvin

Thomas Sauvin, “Silvermine”.
Publié en édition limitée à 200 exemplaires par Archive of Modern Conflict (Londres), prix du livre Paris Photo !

Djelissa Latini

 

Janice Guy, Untitled, 1977. Paris Photo, 14 novembre 2013, Yancey Richardson Gallery (New York). À Paris-Photo on pouvait voir de nombreux visiteurs prendre en photo des photos (et réciproquement…).

Janice Guy, Untitled, 1977.Yancey Richardson Gallery, New York.À Paris-Photo on pouvait voir de nombreux visiteurs prendre en photo des photos (et réciproquement…).

Jérôme Saint-Loubert Bié

 

Untitled Crowd #1 - From city of shadows series, 1992

Alexey Titarenko, “Untitled Crowd #1”, 1992.

Cette photo était aussi en petite taille, pour l’acheter moins cher.

Mathilde Andres

 

Robert Longo, Untitled (Men in the cities), 1976/2009

Robert Longo, “Untitled (Men in the cities)”, 1976/2009.

La photo, c’est chouette !

Clara Neumann

 

Les Panneaux, 2011 Xavier Dauny Sélection de 12 photographies de la série Les Panneaux 24,9 x 16,8 cm Edition 1/8

Xavier Dauny, “Les Panneaux”, 2011.
Sélection de 12 photographies de la série “Les Panneaux”. 24,9 x 16,8 cm.

 Juliette Dubus

 

"Death of Coltelli", 2009 Tom Hunter C type print Edition 3/5 122x152cm

Tom Hunter, “Death of Coltelli”, 2009.
C type print. Edition 3/5, 122x152cm.

Josué Greasslin

 

NASA - Gemini 4 - James Mc Divitt, "Ed White in Space", Juin 1965. Daniel Blau Gallery (Londres, Munich). Des photos "ratées" vraiment pas communes...

NASA – Gemini 4 – James Mc Divitt, “Ed White in Space”, Juin 1965.
Daniel Blau Gallery, Londres, Munich.

Des photos “ratées” vraiment pas communes…

Erwan Coutellier

 

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Nobuyoshi Araki, “Past Tense”, 2012.

Florence Boudier

 

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Ivan Mikhaylov, “Playground”, 2010.

“When I was a child I dreamed of being an astronaut. There was a rocket-shaped slide near my house. I often perched on it at night, gazed at stars, thought of distant planets and space adventures.”

http://ivanmikhaylov.com/photoalbums/20716

 Kenza Boukeroui

 

Sharon Core, 1905. 2012, 30x23

Sharon Core, “1905”, 2011.

De l’objet peint pris en photo, voilà une version florale d’Alexa Meade. Visiblement ce n’est toujours pas au goût du jour.

Hugo Haeffner

 

 

Bruce Lacey, Apollo, On the tenth anniversary of man's first landing on the moon Bruce Lacy celebrates the Apollo missions. London: The Acme Gallery, 1979

Bruce Lacey, “Apollo, On the tenth anniversary of man’s first landing on the moon Bruce Lacy celebrates the Apollo missions”, 1979.
The Acme Gallery, Londres.

Frankfürter.

Yohanna My Nguyen

 

L1100323

FUTURISM – DEPERO, Fortunato, “Dinamo-Azari. Depero-Futurista”,1927.

La photo d’un ouvrage mythique discrètement placé en bas de la vitrine d’un antiquaire…

En 2006 il était estimé chez Christie’s entre 9,470 et 15,152 $.

Philippe Delangle

 

Katy Grannan,"Anonymous" 2013 Paris Photo, 14 novembre 2013, Fraenkel Gallery (San Francisco)

Katy Grannan, “Anonymous”, 2013.
Fraenkel Gallery (San Francisco).

Auteure anonyme

 

Mel Bochner - Surface Dis/Tension 1968 gélatine d'argent imprimée sur aluminium

Mel Bochner, “Surface Dis/Tension”, 1968.
Gélatine d’argent imprimée sur aluminium.

Quentin Chastagnaret

 

Ferran Garcia Sevilla, "Movimients d'una càmera IV (camera movements)", 1973/2012, Majorque, 148x208cm Josué Greasslin

Ferran Garcia Sevilla, “Movimients d’una càmera IV (camera movements)”, 1973/2012.
 Majorque, 148x208cm.

Léna Robin

 

"Lara Dhondt, WANDERING OFF" édité par Art Paper Editions en 2013 Une édition présentant une sélection de photographies de Lara Dhondt, prises en 2012 et 2013. Mise en page par le studio Jurgen Maelfeyt.

Lara Dhondt, “Wandering Off”, édité par Art Paper Editions en 2013.

Une édition présentant une sélection de photographies de Lara Dhondt, prises en 2012 et 2013. Mise en page par le studio Jurgen Maelfeyt.

Zoé Quentel

 

Aurélien Mole

Aurélien Mole, “Tumblr”, 2013.

Tirage argentique d’après fichier numérique, encadrement avec découpe numérique du passe-partout, carte postale. 30x40cm.

D’autres compositions ici.

Magali Brueder

 

Capture d’écran 2013-12-13 à 16.48.17

Adam Broomberg et Oliver Chanarin, “Holy Bible”, 2013.
Edité par MACK, Londres.

Holy Bible est une vraie bible à tous les sens du terme ! Et un excellent point d’entrée vers l’énigmatique et fascinante Archive of Modern Conflit. Plus sur les auteurs et l’AMC

Alain Willaume

 

 Hans_Christian_Shink_Tōhoku

Hans-Christian Shink , »Tōhoku », 2012.

Photographie tirée d’une série re-présentant la région de Tōhoku au Japon, un an après le passage du tsunami.

Romain Goetz

 

Alex Prager, Crowd #3/8 (Pelican Beach), 2013. Tirage numérique 151x235,7 cm.

Alex Prager, “Crowd #3/8 (Pelican Beach)”, 2013.
Tirage numérique 151×235,7 cm.

Mise en scène à la plage.

www.alexprager.com

Estelle Bizet

 

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